Vidées, dépliées, éclatées, les boîtes d’emballage dessinent des formes géométriques et rectilignes qui m’inspirent différents motifs. La peinture réaliste, détaillée et concrète de ces motifs (sur la boîte) rencontre alors leur représentation schématique, stylisée et idéalisée (à travers la forme de la boîte). Le fait-main rencontre l’industriel. Un dialogue se tisse entre la nature et ce que nous, humains, nous concevons. La boîte, contenant conçu pour cacher et protéger un objet, devient le support donnant à voir l’image, l’espace dans lequel elle peut se déployer. Polyptiques modernes, ce qui n’était plus qu’un déchet retrouve alors un statut quasi sacré, celui d’œuvre.